Metal Gear Solid le comics

Metal Gear Solid le comics :

Alors que tous les fans de la saga MGS attendent le dernier opus du jeu mettant en scène l'espion le plus affamé de tous les temps, Kojima semble vouloir nous cuisiner du Snake à toutes les sauces.

En effet, depuis peu, le comics Metal Gear Solid reprenant la trame du premier Metal Gear Solid, opus sorti en 1999 sur PSOne puis sur Game Cube en 2004, vient de sortir aux Etats-Unis et dans les boutiques spécialisées de comics en import en France (type Album).
De plus, autre information pour les spécialiste, sachez que Kris Oprisko se chargera de nous narrer l'histoire (si ce n'est la légende) de Shadow Moses, et que Snake sera crayonné par Ashley Wood, qui a été entre autres, illustrateur de la série des comics Spawn (oui c'est un homme).

Côté design, je peux vous dire qu'il mélange étrangement les tons grisâtres qui rappellent plutôt de l'aquarelle et les gros traits noirs qui font plutôt penser à des artworks. Le résultat est pour le moins surprenant ! Ce qui cause forcément un problème qui est celui de la fidélité des traits des personnages par rapport au jeu original (du moins par rapport à The Twins Snakes). En effet, autant parfois les personnages sur papier ressemblent comme deux gouttes d'eau à leurs homologues faits de pixels, autant parfois leurs traits sont une injure aux personnages (notamment Mei Ling qui semble deux fois plus âgée qu'en réalité ou Meryl dans sa cellule qui parait aussi cubique que sur PSOne !).

Concernant les spécificités de l'histoire, elle colle plutôt bien à l'originale (pour le numéro un en tout cas), et l'on reconnaît les dialogues anthologiques qui ont fait de cette série ce qu'elle est aujourd'hui. Mais si vous souhaitez lire ce comics je vous conseille d'avoir retourné MGS dans tous les sens car les néophytes seront perdus lorsque Snake explorera les différents lieux !

D'autre part, le comics semble divisé en nombreux chapitres, et la BD n'est pas épaisse, du comics à l'Américaine en gros (le numéro un est composé d'une trentaine de pages). Malheureusement on n'a toujours aucune information concernant une éventuelle transcription dans la langue de Baudelaire, alors si vous ne supportez pas l'Anglais il ne vous reste plus qu'à prendre votre mal en patience.